Guide de l’enseignant du cours AMTICE

Ca y est ! Le Curriculum AMTICE est disponible. Sa construction a fait l’objet d’une collaboration entre chercheurs du CRIFA et titulaires du cours « Utilisation de l’ordinateur et apport des médias et des TIC en enseignement ». Nous espérons que la prise en compte des points de vue de ces différents professionnels du domaine des TICE sera favorable à une appropriation et une mise en œuvre concrète du curriculum sur le terrain.

Un curriculum tel que celui décrit dans le « Guide de l’enseignant du cours AMTICE » vise à soutenir la mise en place d’activités d’apprentissage qui devraient amener les apprenants à maîtriser les compétences décrites dans le référentiel. La formulation de ces compétences a longuement été discutée au sein du « groupe de travail AMTICE ». Cependant, vu que, de manière générale, il n’est pas toujours aisé de se représenter de manière précise et consensuelle ce que recouvre une compétence donnée, nous pouvons nous interroger sur le fait que celles figurant dans le référentiel AMTICE recueillent ou non une représentation commune et fassent l’objet d’un large consensus parmi les enseignants concernés. Il en va de même pour les autres aspects traités dans le curriculum, à savoir les lignes directrices, les thématiques et les contenus, les stratégies pédagogiques, les propositions d’activités, les modalités d’évaluation et d’organisation…

Nous vous invitons dès lors à consulter ce guide et à vous positionner sur les aspects traités. Les contenus des différentes rubriques du guide sont-ils porteurs de sens pour vous ? Dans quelle mesure ceux-ci vous aideront-ils à mettre en œuvre le curriculum proposé dans le cadre de votre cours AMTICE ou, de manière générale, dans l’animation d’activités de formation intégrant les TIC ?

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13 Réactions à ce billet

  1. par Degeer Mikael, le 1 novembre 2010 à 01:07 :

    Ce guide est évidemment un outil qui risque de vite devenir indispensable pour les titulaires de ce cours.

    Une petite remarque cependant,

    les activités sont enrichissantes et le web 2.0 devrait nous permettre à nous aussi de fournir nos activités pour un recueil commun.

    Malheureusement je ne crois pas qu’un blog (utilisé ici) le permette mais une page wiki (par-exemple) pourrait être annexée à cet excellent blog/site.

  2. par Magos, le 5 novembre 2010 à 11:30 :

    Tout d’abord ce référentiel a l’avantage d’exister.
    Les compétences définies permettent d’élaborer un contenu de formation qui puisse répondre aux besoins des futurs enseignants.
    Le curriculum AMTICE devrait aussi permettre d’établir des dialogues au sein des Hautes écoles entre les différents acteurs de cette formation, qu’ils soient titulaires du cours TIC ou média, ou encore entre les professeurs des différents départements.
    Au sein d’une même formation, cet outil pourrait aussi servir à élaborer des pistes d’activités interdisciplinaires.
    Autre intérêt, me semble-t-il est de permettre de travailler sur des dispositifs communs qui pourraient, eux aussi, être partagés au sein d’une Haute école.
    En ce sens, les échos de cette initiative valent la peine d’être largement diffusés.

  3. par fabian.demily, le 5 novembre 2010 à 04:22 :

    Comme le souligne Olivier Magos, ce référentiel a l’avantage d’exister ! Il cible les compétences et propose des activités concrètes pour les atteindre.
    Toutefois, il faut poursuivre les efforts pour

    - varier davantage les ressources mentionnées dans certaines fiches ;

    - établir une « sorte « de chronologie dans les activités. Par exemple, il me semble nécessaire de sensibiliser nos étudiants aux notions d’identités numériques avant de les envoyer « tête baissée » (s’enregistrer) sur des sites web (réseaux sociaux, …)

    - peser le “pour” et le “contre” lorsque nous envoyons nos étudiants sur des sites “gratuits” en apparence mais dont les politiques de confidentialité laissent à désirer;

    - s’assurer de la qualité des outils et sites web que l’on propose à nos futurs enseignants. Sans le vouloir sans nous servons de modèles et de référents à nos étudiants (paradigme modélisation/imprégnation) et nous sommes responsables lorsque nous présentons ces stimulis de « référence » !

  4. par Dang An, le 8 novembre 2010 à 12:09 :

    Ce guide permet aux Etudiants de passer d’une Haute école à une autre en gardant sa dispense de manière logique.
    Selon le décret 7 juin 2001, le cours TIC comprend 2 fois 15h en 2e et 3e année, il est combiné avec le cours multimédia qui se donne aussi 2 fois 15h. Ces 2 cours sont soit donnés par 2 maîtres assistants soit donnés par le même. Dans certaines écoles, 30 h de cours (TIC et multimédia) sont ajoutées pour la 1re année.
    Selon les 10 fiches d’activité du guide, 31 h minimum sont consacrées pour le TIC. Je trouve que les 15h supplémentaires sont nécessaires car dans les activités, on demande que les Es présentent leur travail avec un PAO ou un autre outil. Ils ne connaissent pas nécessaires un PAO…
    J’ai déjà demandé au Es quels sont les outils qu’ils estiment nécessaires pour leur études (préparations de stage, rapports, TFE…) et leur futur métier (en observant et en faisant des stages). Je suggère que les 15h supplémentaires permettent aux Es de familiariser avec ces outils.
    Dans ce cas, il faudrait qu’on uniformise les outils (le choix des logiciels open source ou propriétaire peut rester le choix du maître assistant).

  5. par louis, le 8 novembre 2010 à 12:58 :

    Il m’est très difficile de me prononcer quant au contenu de ce guide, n’étant pas professeur de TIC.

    Cependant, si je m’en réfère à la pratique dans mes cours de bureautique, j’ai trouvé que le contenu du guide permettait, pour ceux qui ne sont pas impliqués dans ce cours, de s’en faire une représentation beaucoup plus concrète.

    De plus, je rejoins tout à fait l’avis d’Olivier quand il souligne qu’il est important de penser à une collaboration entre les différentes disciplines, car même si on n’en a pas toujours conscience, on utilise souvent les TIC dans nos cours respectifs (chaque expert de matière pourrait agir dans une voie commune).

  6. par Jean-Marc Boccacci, le 8 novembre 2010 à 09:53 :

    Avant tout, comme cela est précisé à plusieurs endroits du curriculum, il s’avérait nécessaire de disposer d’un outil comme celui-ci car il donne (enfin?) au cours d’AMTICE une légitimité et une crédibilité qui jusqu’alors, au sein de certains établissements d’enseignement, lui faisait défaut.

    Ensuite, il s’agira, tout comme le soulignent, Olivier et Louis, de jeter des ponts entre les disciplines et attirer l’attention des collègues (les plus réticents…) sur l’importance d’intégrer et d’exploiter « intelligemment » les médias et des TIC dans leurs cours et, pour les étudiants, lorsque cela s’avère nécessaire et l’opportunité se présente, d’exploiter ceux-ci lors des ateliers de formation pratique ou lors des préparations des stages.

    Néanmoins, plusieurs questions surgissent et me taraudent quelquefois: à l’instar du Conseil de l’Education aux médias (1996), quelles activités spécifiques mettre en place en fonction des différentes sections ? (pré-scolaire, primaire, régendat sc. humaines, sciences, math….) Comment définir celles qui « en valent le coup » ou qui seront « utiles » pour construire telle leçon, activité, projet… ? Sur base de quels critères objectifs… ou subjectifs ? Quel temps y consacrer ? Sur base de quel découpage horaire (15h ? 30h ?) ? Quelle évaluation réaliste, logique et cohérente mettre en place dans ce cas ?

    Cela impliquera, également, selon moi, pour les étudiants, une réorganisation « partielle » dans la manière de maîtriser certains contenus-matières et compétences, de préparer leurs leçons (adaptation méthodologique), de rechercher l’information, la critiquer, la classer, la structurer, et la partager, etc.
    Les nouveaux outils qui sont mis à leur disposition, tels que les portfolios numériques, les plateformes d’apprentissage en ligne (tel Moodle, en ce qui me concerne), ou les techniques et outils traitant de la gestion de données et de documents ou bien encore de l’ergonomie des interfaces, etc. devront petit à petit (inévitablement ? ) intégrer leur pratique enseignante. Et les professeurs doivent (devront?) montrer le chemin…

    Les risques ? Se transformer en un « cyber-prof à tendance geek », asocial et ne jurant que par le tout-numérique… Situation extrême s’il en est mais qui ne doit pas nous faire oublier, si l’on n’y prend garde, que certaines activités peuvent s’avérer terriblement chronophages et déconnectées de la réalité de terrain (le contexte socio-économique de certaines écoles nous le rappelleront le cas échéant…)

    Une « petite » révolution pédago-numérique est en marche, avec son lot de questions et d’interrogations. Déboucheront-elles – toutes – sur des réponses et des solutions pragmatiques, réalistes et démocratiques ?

  7. par hassan Tahiri-Alaoui, le 9 novembre 2010 à 03:50 :

    Ce document a au moins le mérite d’exister. Je pense que pour la mise en évidence des ECTS il apporte un éclairage pour tout le monde dans la mise en commun des cours entre HE, Univ, etc.

  8. par anne.brakmeyn, le 9 novembre 2010 à 10:27 :

    N’étant pas professeur de cette spécialité, je ne peux donner un avis pertinent sur le guide AMTICE en particulier. Néanmoins, les référentiels de compétence sont une très bonne base pour créer de nouvelles activités à but professionnalisant et les TIC peuvent être utilisés dans plusieurs cours, notamment le cours de langue. Ce référentiel permet de créer de nouvelles activités et de recadrer les pratiques déjà en cours en donnant plus de sens aux activités proposées aux étudiants. Afin d’illustrer mon propos, je citerai quelques (sous-)compétences pouvant être exercées à un cours de langue : rechercher l’information, concevoir une présentation ergonomiquement correcte, éditer et partager un document en ligne, confronter les représentations médiatiques contenues dans un document d’information avec d’autres sources d’information,…

  9. par valerie ancion, le 9 novembre 2010 à 10:38 :

    Le référentiel de compétences est dans mon cas d’une grande importance. Ne donnant aucun cours sur les TIC, ce référentiel reste en effet une base concrète des capacités à acquérir et à maîtriser avant de pouvoir les transmettre de manière pédagogique et d’en faire acquérir certaines aux étudiants dans le cadre de leur spécialité.
    En effet, l’interaction et la collaboration avec d’autres disciplines des HE faisant intervenir les TIC ne pourrait être que bénéfique pour chaque étudiant.

  10. par severine.maucq, le 11 novembre 2010 à 09:12 :

    Tout comme certains de mes collègues, il m’est difficile de juger du contenu de ce guide car je ne dispense pas de cours AMTICE. Je prendrais donc ce guide non pas en tant qu’enseignante mais en tant qu’apprenante et cela me permet de me rendre compte de ce qu’il y a lieu d’intégrer comme compétences pour me permettre par la suite d’utiliser les TIC à des fins pédagogiques.
    Il me semble important que tous les professeurs dans tous les domaines atteignent ces compétences non pas pour former des étudiants à ce sujet mais pour être un référent en matière d’outils facilitant l’apprentissage en général. Je m’étonne qu’un cours AMTICE ne soit pas dispensé au capaes!
    Dans mon domaine, si la maitrise des TIC n’est pas requise à l’heure actuelle, elle deviendra sans doute nécessaire avec l’évolution technologique du secteur de la santé. Les étudiants en soins infirmiers devront un jour atteindre certaines compétences non pas en TICE mais bien en TIC…. ce référentiel sera alors à adapter aux besoins spécifiques.
    Lorsque je regarde les différents exemples de tâches, je peux en repérer de nombreuses que tout étudiant (toutes sections confondues) devrait pouvoir réaliser afin de faciliter sa formation. Ces tâches sont également nécessaire à une formation continuée une fois diplômé et permettent d’être actif dans le développement de sa profession. L’objectif de développer une démarche d’autoformation, tout au long de la vie, est donc très appréciable.

    Je suis assez interpellée par le fait que les compétences des étudiants en pédagogie générales sont considérées comme des prérequis alors que les cours de TICE sont dispensés en 1ère et en 2ème…ont ils vraiment ces compétences pédagogiques permettant l’analyse et la création de scénario?

    J’aurais également envie de dire qu’il est important que l’outil informatique permettant cette autoformation soit considéré dans le contexte actuel. L’école ne dégage pas assez de temps pour l’autoformation (si l’on compare les cursus de nos voisins suisses par exemple). Les journées de nos étudiants sont très lourdes et l’autoformation se fait le plus souvent en après journée … ainsi il est important que cela ne devienne pas une charge supplémentaire ou une opportunité mal placée d’en demander encore plus à nos étudiants!

    Je finirais tout de même par un grand bravo pour ce travail conséquent qui a été réalisé. La clareté des documents est également à valoriser.

  11. par Véronique Van Basten, le 14 novembre 2010 à 03:58 :

    Personnellement je ne donne pas le cours d’Amtice, mais par l’intermédiaire de ce guide, je cerne mieux le but, la démarche et le contenu de ce cours.
    Je me suis retrouvée dans le chapitre 3 ; « Stratégie pédagogique » car j’en réalise une complète avec mes étudiants de 3 ème AESI sciences- humaines. Le chapitre 4 « Modalités des évaluations » m’a interpellé ! Comment évaluer ce type d’apprentissage, comment répartir les points de façon cohérente ! Parfois dans la réalisation des étudiants se trouvent des vues, du contenus, des démarches .. auxquels nous n’avions pas pensés, qui ne se trouvent pas dans la grille d’évaluation et qui pourtant mérite des points !!
    Je trouve intéressant le retour continu à « la triple concordance, entre compétences, activités d’apprentissages et évaluation », cela me semble un concept à garder en tête … durant ce cours.
    Le guide est bien fait et bien construit, mais il ne faut à mon avis pas perdre de vue le contexte professionnel futur de l’étudiant. Les TIC doivent leur rendre service, leur permettre d’évoluer pour leur propre compte que bien sur dans leur futur métier. Il me semble que c’est par la réalisation de tâches nécessaires à l’apprenant que l’on pourra intéresser, donner du sens à la nécessité d’introduire de façon significative les TIC dans la réalité professionnelle.
    Dans le guide, j’ai beaucoup aimé la qualité, la quantité de ressources (+description), sa clarté. Les fiches d’évaluation sont très claires, agréables à consulter, rapidement compréhensibles, …
    Il serait intéressant d’y ajouter des fiches d’activités pouvant être utilisée dans le cadre précis des problématiques rencontrées par les différents types d’étudiants (infirmier, logopède, enseignant,..). Voilà quelques réflexions en bref, mais de toute évidence ce guide est bien ficelé !

  12. par Perrine, le 19 novembre 2010 à 05:16 :

    Salut à tous !
    J’ai lu toutes vos réactions avec attention… visiblement, nos intérêts sont forts différents par rapport à ce cours AMTICE, et même par rapport au curriculum et au guide de l’enseignant.
    Étant moi-même en charge du cours AMTICE, je retiens surtout que les TIC doivent avant tout avoir du sens, peu importe la formation dans laquelle elles sont utilisées !
    Par exemple, je donne ce cours aux futurs régents en éducation physique… l’aspect technologique est assez difficile à discuter avec ces férus de sports qui s’imaginent passer leur vie à faire du sport et ont acquis parfois très difficilement la notion de ce qu’est « être enseignant » !
    Faisant le CAPAES également cette année, je me lance dans un projet pour lequel j’aimerais votre avis… Je voudrais donner du sens à ce cours en faisant des liens directs avec les cours disciplinaires (entre autres).
    Si le guide et les fiches d’activités me sont bien utiles pour lancer mon cours, je compte passer à une autre dimension en intégrant les compétences AMTICE avec les compétences des autres cours et donc de la profession de professeur d’éducation physique… ça me semble être un défi de taille, non ?
    Dans cette optique, toutes les formations pourraient voir un cours « TIC » qui serait intégré aux autres cours et à la discipline complète…
    Qu’en pensez-vous ? Avez-vous les mêmes ambitions ? Pensez-vous que ce soit réaliste et pertinent ?

  13. par Brigitte, le 19 novembre 2010 à 06:50 :

    Le terme « intégrer » ou « intégration » peut porter à confusion. S’agit-il de fondre, voire de diluer, ces compétences parmi toutes les autres ou va-t-on les développer spécifiquement à un moment donné ?

    Mobiliser des compétences travaillées dans le cadre du cours AMTICE au sein d’autres cours me paraît une bonne idée. Tout comme on mobilise nos compétences en langue maternelle dans la plupart des cours par exemple pour comprendre des consignes, s’exprimer, etc., on devrait aussi pouvoir mobiliser des compétences AMTICE pour réaliser des travaux (ex. se documenter, interagir, produire des documents, etc). Ceci ne signifie cependant pas qu’il faille laisser/abandonner la tâche et la responsabilité de faire acquérir ces compétences par les élèves à tous les profs. Il y a risque de dilution et de problèmes de coordination. N’est-ce pas déjà ce que l’on voit entre les professeurs qui ont une responsabilité partagée du cours AMTICE ? Comment s’assurer que les compétences du curriculum sont effectivement travaillées et évaluées ?

    Le cours AMTICE va dans le sens d’un formation spécifique donnée par des spécialistes des domaines abordés.

    Un cours dédié à la maitrise des TIC ne serait pas un luxe dans ce contexte. Il existe encore (heureusement ou non – tout dépend de ce qu’on y apprend ;-) ) dans certaines écoles.

    Ne faudrait-il pas donner ses lettres de noblesse à la « discipline TIC », faire maîtriser ces dernières (en partant de situations fonctionnelles, par exemple des mini-défis, mais aussi avec une approche structurée et une didactique spécifique de la discipline) par les (futurs) professeurs avant de et afin qu’ils puissent les utiliser efficacement ? Tout dépend bien entendu ce que l’on entend par « maitrise des TIC » :-) . Il en va de même pour l’éducation aux médias. Il y a des compétences spécifiques à cette discipline qui doivent être maîtrisées et celles-ci peuvent par la suite être mobilisées/activées/maintenues au sein d’autres cours.

    Partir d’une approche très « intégrée » n’est pas simple car l’enseignant d’une matière doit alors garder en tête à la fois les compétences liées spécifiquement à son cours et les autres (AMTICE). Mais ceci n’empêche de faire ces liens afin d’exploiter la richesse d’une intégration de savoirs, savoir-faire et savoir-être plus spécifiques au cours AMTICE dans ses pratiques enseignantes. Ceci me paraîtrait normal et nécessaire par ailleurs, sinon à quoi serviraient ces apprentissages ?

    Nous aurons certainement l’occasion d’en discuter avec les participants à la formation form@TICEF. Les autres enseignants sont également bienvenus dans ce débat.

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